Plusieurs syndicats et collectifs hospitaliers appellent à une “journée d’action nationale” le 16 juin, afin que le gouvernement “prenne en compte l’ensemble de leurs revendications”. Une « Marche blanche » est organisée ce jour-là à Aubagne pour soutenir le centre hospitalier Edmond-Garcin.
Attendu, le versement d’une prime exceptionnelle aux agents de la fonction publique territoriale soumis à des sujétions exceptionnelles pour assurer la continuité des services publics dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire déclaré pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a été publié le 15 mai au Journal officiel.
La CGT Fonction publique salue le courage et le sens civique de toutes celles et ceux qui sont à leur poste pour assurer la réponse aux besoins essentiels de la population. Elle condamne fermement le double discours du Gouvernement qui, tout en rendant hommage aux agents des services publics, profite de la situation pour s’attaquer à leurs droits et dégrader leurs conditions de travail.
Face à un gouvernement qui refuse violemment toute forme de contestation à sa politique, La fédération CGT des Services Publics a déposé le 23 octobre un préavis de grève à compter du 5 décembre. Elle répond ainsi aux très nombreux appels à une mobilisation générale interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites et la politique antisociale et autoritaire du gouvernement Macron.
Avec 11.000 € de salaire brut mensuel, le Directeur Général des Services de la Ville d’Aubagne fait partie des rares salariés de la Territoriale à être membre du cercle très fermé des hauts salaires de la Fonction Publique.
Loin, très loin de convaincre, l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron le 25 avril a confirmé la nécessité de poursuivre et d’amplifier les luttes pour une véritable justice sociale. Dans un communiqué la fédération CGT des services publics appelle à une mobilisation massive pour exiger le retrait de la loi Dussopt qui porte atteinte aux garanties démocratiques qui fondent la Fonction publique.
L’administration municipale a décidé de manière unilatérale, sans concertation avec les élus du personnel, de relooker l’entretien professionnel en le plaçant au cœur de plusieurs dispositifs dont le nouveau régime indemnitaire (rifseep). Avec des conséquences directes sur l’évolution professionnelle des agents de la collectivité.
Sourd aux protestations des enseignants et des parents d’élèves, le gouvernement entend mener à terme sa réforme de l’Éducation nationale. Derrière la promesse fallacieuse d’une « école de la confiance », c’est tout un système qui est mis en place pour calquer l’école sur le modèle libéral au détriment des classes populaires et des territoires les moins riches.
Pour mettre en œuvre son projet de casse du statut et de démantèlement du service public qui prévoit d’ici 2022, entre autres, la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires (*) dont 70.000 postes de fonctionnaires territoriaux, le gouvernement a besoin d’affaiblir les instances paritaires et les prérogatives des représentants du personnel.
Sourd aux revendications des Français qui réclament plus de justice sociale, le gouvernement Macron poursuit sa course à tombeau ouvert vers une société ultra-libérale livrée clefs en main à une poignée de privilégiés. Nouvelle cible de ces prédateurs sociaux : la fonction publique et, à travers elle, les services publics, pourtant fondamentaux pour la redistribution des richesses et la cohésion sociale.
Aussitôt après avoir cédé aux fonctionnaires de police une augmentation de salaire, le gouvernement annonçait un nouveau gel du point d’indice pour les autres catégories de fonctionnaires. Un choix catégoriel qui trahit la fébrilité qui s’est emparée du gouvernement.
La France n’est pas le paradis pour fonctionnaires que l’on se complaît trop souvent à décrire. L’emploi public y est relativement important, c’est vrai. Mais sans excès, comme le note France stratégie dans un récent rapport.
Le Premier ministre a dévoilé le 29 octobre sa méthode pour supprimer 120.000 agents d’ici à 2022. Tout y passe : salaire au mérite, généralisation des contractuels, réductions d’effectifs, suppressions de missions, disparitions des instances représentatives des personnels… Entretien avec Jean-Marc CANON, pour la CGT fonction publique.